Inondations Paris 1910

Crue de la Seine à Paris

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Alors que la Seine menace d’inonder Paris, je reprends cette étude que j’avais réalisée au sujet de la crue centenale de 1910.

Rappel des faits.
Vendredi 21 janvier 1910 : Hauteur du niveau d’eau : 4,62m au pont de la Tournelle. Vitesse de la crue : 8 cm /h.
Samedi 22 janvier 1910 : Hauteur du niveau d’eau : 5,77m.
Dimanche 23 janvier 1910 : Hauteur du niveau d’eau : 6,08m. Une averse de pluie et de neige s’abat sur la région. Les barrages cèdent, les égouts éclatent.
Lundi 24 janvier 1910 : Hauteur du niveau d’eau : 6,57m. Paris est privée de gaz et d’électricité. Les communications sont difficiles entre les deux rives de la Seine.
Mardi 25 janvier 1910 : Hauteur du niveau d’eau : 6,92m.
Mercredi 26 janvier 1910 : Hauteur du niveau d’eau : 7,34m. Température extérieure : -2°C. Il neige de nouveau sur Paris.
Jeudi 27 janvier 1910 : Hauteur du niveau d’eau : 7,98m. Température extérieure : -6°C. Le soleil revient sur la capitale française.
Vendredi 28 janvier 1910 : Hauteur du niveau d’eau : 8,30m. Des précipitations sont annoncées durant la journée.
Samedi 29 janvier : Hauteur du niveau d’eau : Minuit : 8,50m, 8h : 8,35m. La décrue est enfin annoncée

Description du thème de lunaison

Paris lunaison 1910

Paris inondations 1910 – Thème de lunaison

Ce thème montre un puissant carré cosmique mettant en œuvre une croix cardinale.
On notera la conjonction de la NL avec Uranus au MC en opposition à Neptune en Cancer sur la cuspide de IV.
L’autre branche de la croix cardinale est composée d’une opposition entre Jupiter d’une part et Mars et Saturne de l’autre. Cette opposition en Bélier / Balance est interceptée dans l’axe VI / XII.

Interprétation.
Dans son livre « Prévoir le temps et les séismes par l’astrologie », Georges Dupeyron fait remarquer que, la maison IV ayant pour attribut le début et la fin de toutes choses, si elle indique la fin de l’épisode météorologique précédent, elle annonce surtout le temps qui va se mettre en place.
Dans le thème qui nous occupe, la IV est en Cancer, signe dépressionnaire et capricieux, placé sous la dominante par maîtrise de la Lune, planète humide et froide, ainsi que sous la dominante par exaltation de Jupiter qui constitue toujours un facteur aggravant.
Ces seuls éléments seraient anecdotiques, mais ils sont complétés par plusieurs indices significatifs :
La Lune tout d’abord. Son opposition sur la cuspide de IV qu’elle maîtrise a pour effet de renforcer ses effets négatifs. Cet aspect génère un temps froid, incapable de se stabiliser avec un caractère humide imprévisible. Le côté intempestif de la manifestation lunaire est renforcé par sa conjonction avec Uranus. En effet dans un tel contexte, Uranus en fait trop et amène des débordements soudains et des changements brusques. Et le Soleil, planète anticyclonique dans le signe hivernal du Capricorne, qui n’est pas avare en dépressions et en pluie glacée, voit son action bien limitée.
A ce tableau il faut ajouter l’aspect du maître de IV par exaltation, Jupiter, qui agit toujours en aggravant la situation, fût-elle bonne ou détestable. Agissant sur le mode d’un double carré, au Soleil et à la Lune d’une part et la cuspide de IV et à Neptune d’autre part, il vient renforcer de la façon la plus dysharmonique possible les actions déjà néfastes entraînées par ces planètes.
On notera également que la NL, Uranus et le MC sont carrés à leur maître Saturne, ce qui ajoute une bonne dose d’aspects néfastes à cette situation déjà délicate. Saturne est la planète de l’hiver et du froid qui a pour effet de faire durer longtemps les conditions météorologiques.
Saturne agit sur fond de maison XII. Cette maison est en affinité avec l’eau insondable des Poissons. De plus, précédent la maison I, elle est une maison de gestation de la situation météorologique.
C’est ainsi qu’il est curieux de constater que la crue est montée en puissance lors du transit de la Lune en XII sur Saturne , maître de X et de la NL, et qu’elle n’a commencé à décroître que lorsque la Lune de transit s’est approchée de l’opposition à Saturne.
Il est bon de souligner également la redondance de symboles dépressionnaires entraînés par la position de la XII dans le signe sans limites des Poissons dont le maître, Neptune se situe en Cancer, autre signe d’eau.
Cette position de Neptune angulaire et clé de voûte de ce puissant carré cosmique met une touche finale à cette description. En effet, Neptune est une planète dépressionnaire par excellence dont l’effet sur les masses d’eau est toujours gigantesque.

Synthèse.
Dans ce thème tout n’est que dissonances.
La IV en Cancer et la Lune en Capricorne carré à son maître en XII parlent de froid, d’humidité et d’hiver.
Jupiter aggrave la situation et Uranus lui donne un côté vif et extrême.
La gestation du temps (maison XII) et sa manifestation (maison IV) sont placées sous la dominante de Neptune dont l’action est puissamment renforcée par son angularité ainsi que par sa situation dans le signe d’eau du Cancer.
Ces éléments sont à mettre en regard du temps froid et neigeux de ce mois de Janvier 1910 ainsi que de l’amplitude et de la durée de ces inondations.

En guise de conclusion.
On peut s’interroger sur le fait que ces inondations se soient produites à Paris et pas à Lyon ou à Lille.
L’explication réside dans le fait que, comme on l’a vu, Neptune est le responsable majeur de cette catastrophe. Or c’est uniquement pour Paris et sa région que Neptune est rigoureusement angulaire au FC tout en maîtrisant la XII.

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