Cotons-tiges

Les cotons-tiges

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L’infime personne que je suis peut-elle changer le monde ? Bien sûr que non me direz-vous, parlons d’autre chose.

Pourtant je n’en suis pas si sûr. Tenez, prenons un exemple : les cotons-tiges. On les achète, on les utilise une fois et on les jette. Quelques jours plus tard on les retrouve dans toutes les mers du monde où ils vont rester pendant des décennies ou des siècles et faire crever les tortues, les dauphins, les baleines …

Le commun des mortels que nous sommes baisse les bras et dit je ne peux rien y faire.

Mon point de vue est sensiblement différent : puisque nos dirigeants tous bords confondus, ou les lobbies et les décideurs s’entêtent à nous faire consommer des produits qui abîment notre belle planète bleue et ruinent notre santé, chaque fois que possible, ne les achetons plus. S’il n’y a plus de demande, il n’y aura plus d’offre et le problème sera résolu.

Puisque le pouvoir appartient à des gens peu scrupuleux, plus soucieux de leurs intérêts propres à court terme que du devenir commun, montrons-nous plus intègres qu’eux.

Mais, me direz-vous, comment vivre sans cotons-tiges. La réponse est claire, avant ces saletés de petits bouts de plastiques qu’on se met dans les oreilles et qui risquent de provoquer des bouchons, comment on faisait ? On utilisait des cure-oreilles réutilisables et on se servait d’un gant ou du jet de la douche.

Ce discours est également valable pour les sacs en plastique dans lesquels on met un petit paquet qu’on pourrait porter à la main et qu’on jette en arrivant à la maison. Il s’applique également à toutes les situations où notre jugement nous indique que, afin de prendre soin de notre planète et par voie de conséquence de notre santé, on peut agir d’une façon différente de celle que les décideurs nous ont sournoisement imposée. Je pense par exemple, aux gobelets en plastique dans lesquels on trempe à peine les lèvres et que l’on jette. Et les couverts de pique-nique, facile, il n’y a pas de vaisselle à faire. Si ce n’est que le nettoyage, c’est à notre planète que nous demandons de le réaliser. Et la pauvre, elle commence saturer et à ne plus pouvoir gérer et digérer les pollutions que les occupants indélicats que nous sommes et qu’elle a la gentillesse d’héberger lui infligent.

Arrêtons d’agir en fonction des réflexes conditionnés que l’on nous a imposés, faisons preuve de discernement.

Si vous êtes d’accord avec mon propos, partagez.

Et surtout arrêtez d’acheter des cotons-tiges en plastique.

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