Les trois jours et demi après la mort de mon père

Trois jours et demi

. 1 Commentaires .

Le phénomène de la mort est de moins en moins tabou et la connaissance que nous en avons s’éclaire de plus en plus. C’est ainsi que Valérie Seguin dans son livre « Les trois jours et demi après la mort de mon père » donne un éclairage nouveau sur les quelques jours qui suivent le décès.
Il s’agit d’un laps de temps d’une durée très précise dont l’importance est connue depuis longtemps dans différentes traditions mais qui a été perdue dans nos sociétés en raison, je le disais, de différents tabous.
Valérie Seguin se définit comme athée mais, à la suite de différents événements dont, en particulier, le décès de son père, elle a été amenée à réviser ses certitudes.
Afin de soutenir son père lors de ses tous derniers instants, elle a évoqué avec lui la possibilité d’une continuation après la fin de vie physique. Or il se trouve que, durant les trois jours et demi qui ont suivi le décès de son père, elle a ressenti très fortement sa présence et elle a été submergée par des vagues d’amour très puissantes. Elle interprète ces phénomènes comme une preuve que son père a voulu lui envoyer pour lui montrer que ce qu’elle avait supposé avant son décès est non seulement réel mais va bien au-delà de ce qu’elle avait pu imaginer.
Après l’exposé de son témoignage, elle consacre la suite de son livre à la relation de ce que je me permets de qualifier de son éveil spirituel.
C’est ainsi que, dans cette partie, elle aborde différents sujets parmi lesquels je relève son explication du moment où l’âme quitte le corps par le sommet du crâne, ce qui, à mon sens est incomplet. L’âme est susceptible de quitter le corps par les différents orifices du corps, depuis l’anus jusqu’à, en effet, la fontanelle qui représente le meilleur des cas. En effet, une expulsion de l’âme par l’anus témoignage d’un état de stress et de peur qui est loin de la sérénité qui devrait présider à la fin de vie. Sans en avoir été témoin moi-même, on m’a relaté un décès durant lequel l’âme avait été expulsée par la bouche à la suite d’une forte quinte de toux. Dans d’autres cas, cette expulsion peut-être effectuée par les yeux ou les narines (rendre le dernier soupir).
Parmi les différents sujets abordés par Valérie Seguin dans sa quête, je mentionne le phénomène des VSCD (vécu subjectif de contact avec un défunt). « Il s’agit d’une expérience spontanée (sans l’intermédiaire d’un médium) qui survient le plus souvent dans les premiers jours ou les premières semaines après un décès ». Un peu plus loin elle précise les différentes formes que peuvent prendre les VSCD : un sentiment d’amour, de paix, de joie, un contact tactile, symbolique (un papillon, un oiseau au comportement inhabituel, un arc en ciel), une lumière qui s’éteint ou qui s’allume toute seule ou, encore plus fort, la vision de la silhouette du défunt et bien d’autres encore.
En ce qui me concerne, je me souviens que ma mère m’avait relaté comment un soir tard elle avait entendu un bruit fracassant dans la pièce qui jouxtait celle où elle se trouvait. Elle est allée immédiatement sur place mais tout était normal. Ce n’est que le lendemain qu’elle apprit le décès de sa sœur avec qui elle était très liée au moment même où elle avait entendu le bruit.
Depuis ma mère est décédée. Quelques temps plus tard, elle m’adressa un message pendant mon sommeil, un message très précis, mais comme il concerne la famille je ne peux le relater ici.
De mon côté, quelques semaines après le décès de mon père, un jour, alors que je trouvais au volant arrêté à un feu rouge, je regardais machinalement le tableau de bord où je vis inscrite … la date de naissance de mon père. La probabilité pour que l’heure et la température extérieure s’agencent pour former sa date de naissance était infime.
C’est vers la même époque que, un matin, dans ce moment si particulier entre le sommeil et l’état de veille, j’entendais la radio dont le son était clair et trop fort. C’est mon père qui me disait écoute la chanson, écoute bien, surtout la fin, rien que la fin. Le son était trop fort, il me dérangeait. J’ouvris les yeux. Le silence régnait dans la maison. Intrigué, je me levai et allai écouter la chanson en question « La goualante du pauvre Jean » chantée par Edith Piaf qui finit par « … qui dit en vous quittant : aimez-vous ! ». C’était le message d’adieu de mon père.

Je termine par une demande. Si parmi les lecteurs certains ont vécu ce genre d’expérience, n’hésitez pas à le partager en le relatant dans les commentaires de ce billet. En partageant l’expérience de chacun, c’est la connaissance de tous qui progresse.

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1 Comment

  • Reply
    veroniquer28
    27 avril 2016 at 22 h 33 min

    Alors que j’étais couchée mais pas encore endormie, je me suis trouvée, sans rien faire pour cela, en état de paix en état de béatitude : je souriais, j’étais comme transportée et entièrement enveloppée. Un bien être incroyable et sans lien avec le fait que c’était l’heure de dormir. Le lendemain matin vers onze heures, ma mère a téléphoné pour m’annoncer le décès de ma grand mère que je n’ai pas beaucoup connue.
    L’heure du décès correspond au moment de béatitude que j’ai reçu comme une vague énorme d’amour pur.
    J’ai également eu la chance de recevoir un contact tactile : alors que j’étais en train de lire tranquillement dans le salon, j’ai ressentie très concrètement, la sensation d’un doigt au « bout frais » touchant ma main … j’ai su immédiatement que c’était un signe pour me dire au revoir. L’instant est magique, le temps est comme suspendu, on est dans l’entre-deux… J’ai appris, le lendemain dans l’après-midi, le décès d’un ami de longue date qui m’appréciait beaucoup et avec qui je partageais ses lectures, les poèmes qu’il écrivait et surtout son humour.
    Autre expérience vécue : le décès de mon frère dont le signe qui m’a été envoyé (?) m’est parvenu le jour de son mariage. Alors que tous, nous regardions la projection des photos de lui et de son épouse sur un grand écran dans la salle réservée pour la cérémonie et malgré le bruit dans cette grande salle où jouaient les petits et où discutaient les familles et les nombreux amis, je reste figée l(le temps s’est comme arrêté le temps du message), en effet, sur la photo qui apparaît sur l’écran mon frère à le teint verdâtre notamment autour des yeux comme de très grandes cercles de cernes … Ces photos avaient été prises lors de vacances (Bretagne) avec son épouse sur un rocher. De là où j’étais assise (ma tablée était à environ 2m), j’ai vu. J’ai reçu cette vision (couleur verdâtre) comme un flash. Drôle de sensation et de contraste que cette irruption dans des photos de vacances prises plusieurs mois avant ! J’ai poussé du coude ma sœur en lui criant (à cause du bruit) : « regarde ! Tu vois ce que je vois ! ». Mais sur l’écran d’autres photos se succèdent et ma sœur n’a pas vu et ne sait pas de quoi je lui parle. Mon frère est décédé 3 semaines après son mariage. Il s’était marié le jour de son anniversaire et je me souviens lui avoir dit que je n’aimais pas l’heure de son passage devant monsieur le maire que je jugeais mortifère ! Pourquoi, lui ai-je dis cela ? Est-ce moi qui parlais ? Il n’a pas apprécié ma réflexion et cela nous a contrarié tous les deux pour des raisons différentes qui malheureusement ont été justifiées de part et d’autre si j’ose dire !

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