Un été avec les Leprechauns

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Tanis Helliwell se trouvait à un tournant de son histoire personnelle : en rupture sentimentale et professionnelle, elle aspirait « à trouver un sens plus profond à sa vie ».

Afin de se retrouver, de se recentrer, de faire le point, elle décida de s’éloigner de son Canada natal et de partir très loin, dans un endroit isolé où elle ne voulait pas être dérangée. Elle mit le cap sur l’Irlande où elle loua un cottage retiré, le temps d’un été. Elle souhaitait s’octroyer une période en retrait afin de tout mettre en œuvre pour atteindre le développement spirituel. « J’avais un but en tête – accéder à l’illumination ».

Mais rien ne se déroula comme elle le souhaitait.

Dès son installation dans le cottage, elle découvrit qu’il était habité. Un couple de Leprechauns y avait élu domicile avec ses deux enfants. « Vous autres, les êtres humains, vous nous appelez gnomes, gobelins, nains, fées, elfes et leprechauns mais nous sommes tous des êtres élémentaires. C’est notre race, tout comme la vôtre est l’espèce humaine ».

Le premier contact fut tendu, les Leprechauns étant sur la défensive en raison du comportement des humains qui détruisent leur habitat. « Les êtres élémentaires avaient une belle vie en Irlande dans le temps (…). Mais petit à petit, l’espace où nous pouvons vivre a diminué (…) nous sommes en train de mourir ».

Cependant, lorsque la glace fut rompue, la cohabitation tourna non seulement à une acceptation mutuelle mais à une sorte de collaboration.

En effet, son interlocuteur lui expliqua que les Leprechauns souhaitaient développer certaines qualités des humains, la concentration en particulier et sa conséquence, la capacité de création par le pouvoir de la pensée. « Les êtres humains (…) ont été en formation pour devenir créateurs – des dieux en formation – et la Terre est votre école. Les êtres humains possèdent le libre-arbitre, ce qui est indispensable à tout créateur, et vous êtes la seule race sur cette planète à avoir cette possibilité, mis à part le peuple de l’eau (…).

Il y a cent ans, ceux qui contrôlent notre évolution nous ont demandé si nous voulions étudier les humains et essayer d’apprendre le libre-arbitre, tout en restant dans l’évolution élémentaire. Ainsi nous pourrions commencer à devenir créateurs comme les humains ».

De son côté Tanis Helliwell souhaitait tout apprendre sur la façon de vivre des êtres de la Nature. « Tous les deux, on s’est engagés à aider les êtres à devenir des créateurs conscients sur cette planète. Moi, cet été, je t’enseignerai à propos des êtres élémentaires, et toi, tu m’enseigneras sur les êtres humains (…) ».

Tanis Helliwell est capable de voir les êtres désincarnés depuis son enfance, mais « La grande majorité des êtres humains ne nous voient pas. Les humains vivent la plupart du temps dans la troisième dimension. Nous vivons à peu près une demi-dimension plus loin. C’est facile pour nous de voir des êtres humains puisque vous êtes plus compacts, plus denses, et dans l’ensemble, plus grossiers que nous. Et vous vibrez à un rythme plus lent que le nôtre ».

Par contre, la réciproque semble plus difficile à réaliser. Quoique, avec un peu d’entraînement les humains pourraient voir les êtres élémentaires qui ne sont pas si loin que ça, c’est juste la demi-dimension à côté.

La communication avec un être évoluant dans une dimension à peine plus légère est l’occasion de recueillir non une leçon de morale, mais plutôt une mise en garde : « Vous, les êtres humains, (…) vous n’êtes pas capables de percevoir les vibrations plus subtiles. Vous ne pouvez pas voir les humains qui sont morts, ni les êtres qui forment les nuages, ou ceux qui font pousser les arbres (…). Si vous pouviez élever votre vibration et percevoir ces dimensions, vous ne feriez plus au monde ce que vous lui avez fait jusqu’à présent. Comment pourriez-vous continuer à tuer les ruisseaux et les arbres si vous pouviez voir la force de vie en eux et les êtres qui s’en occupent ?

Nous, les êtres élémentaires, nous avons une théorie : peut-être que les humains se densifient et se rendent plus lourds exprès. Ainsi, s’ils ne nous voient pas, et s’ils ne voient pas d’autres êtres, ils peuvent continuer à faire ce qu’ils veulent. Nous avons remarqué que les humains ont en eux un désir particulièrement fort de faire ce qu’ils veulent. C’est en quelque sorte le côté sombre du libre arbitre. Les êtres ont besoin du libre arbitre pour devenir créateurs mais la plupart des humains doivent entrer en conflit avec leur volonté, que vous appelez aussi l’ego, pour la soumettre à ce qui est voulu par le créateur ».

En creux les leprechauns apparaissent comme un peuple proche du plan initial de la création : « Les élémentaires en ont très peu (du libre arbitre) car nous n’en avons pas besoin ». Cependant, cette position qui peut sembler enviable s’accompagne d’une conséquence pour le moins gênante qui se manifeste sous la forme d’une grande sensibilité : « Les humains peuvent les (les élémentaires) blesser simplement par la force de leur volonté, par ce qu’ils disent et ce qu’ils font. Les humains ont certainement nuit aux élémentaires par leurs pensées ».

Cependant il semblerait que la situation ne soit pas irréversible : « Il y a bien des façons possibles pour les humains de travailler avec les êtres élémentaires. La première est de croire en eux, et de comprendre qu’ils apportent de la joie et de la beauté au monde. Les êtres élémentaires aident les fleurs, les arbres et les montagnes à pousser. Il y a même un être élémentaire qui entretient votre corps (…). Quand les êtres humains croient en nous, cela crée et fortifie les formes-pensées qui nous permettent de fonctionner et de grandir (…).

Une autre manière de travailler avec nous est de montrer de la gratitude, de l’intérêt et de la joie envers ce que nous avons créé (…).

Deux autres façons possibles de travailler ensemble (…) seraient pour les humains de s’engager à collaborer avec les êtres élémentaires qui veulent travailler avec eux. Notre travail consiste à créer la forme, à voir le modèle qui est dans la nature et à encourager ce modèle à se développer. Les élémentaires peuvent voir le modèle qui existe dans chaque individu humain, et nous pouvons l’aider à grandir, tout comme nous aidons un arbre ou une fleur à pousser. Ceci aurait pour effet d’accélérer votre évolution. Les êtres humains disent que chaque personne a un ange gardien, et c’est vrai. Vous pourriez aussi avoir un ami élémentaire.

Les humains pourraient faire quelque chose pour nous ; ce serait de méditer sur ce que les élémentaires font dans la nature et nous envoyer de l’énergie pour nous aider à faire ce travail (…) ».

Pour finir, Tanis Helliwell résume la situation en une phrase : « Tandis que les êtres élémentaires étaient en train d’apprendre le libre-arbitre, les humains avaient besoin d’apprendre comment vivre en accord avec ce plan divin ».

Cette collaboration donne prétexte à la découverte du monde des Lépréchauns et de tout ce qui le différencie de la façon de vivre des humains.

« Les lois humaines et les lois élémentaires ne sont pas les mêmes. Les élémentaires n’ont pas ce que vous appelez « la moralité ». Nous ne nous marions pas et nous ne nous sommes pas sexuellement fidèles comme vous faites ».

Le temps

De même leur perception du temps est bien différente de la nôtre. En particulier leur perception du temps donne un aperçu de ce que peut être la perception de l’univers dans une dimension plus ample que notre monde limité à la 3D. En effet, si nous percevons le temps de façon séquentielle : passé, présent, avenir, les leprechauns ajoutent une compréhension nettement élargie à cette description : « Pour nous, il existe différents possibles parmi lesquels nous choisissons, et nous ne nous fixons pas sur une seule possibilité. Les humains pensent qu’il y a un seul passé, et qu’il y aura un seul futur qui ne peut pas être connu à l’avance. Mais moi, j’ai la capacité de te voir et de connaître toutes les options dont tu as fait l’expérience, non seulement dans cette vie, mais aussi dans tes vies antérieures. Et pas seulement tes vies antérieures sur la seule voie que tu crois suivre actuellement, mais toutes les voies possibles dont tu as fait l’expérience ».

La nourriture

La manière qu’ont les lépréchauns de se nourrir a de quoi nous surprendre : « (…) il regarda sa tasse de thé qui était posée par terre. Je clignai des yeux et tout d’un coup, la tasse se trouvait dans ses mains et il la porta à ses lèvres. Mon regard retourna rapidement par terre et je vis la tasse d’origine encore à l’endroit où elle était posée au début. Il y avait deux tasses identiques, l’une posée par terre et l’autre dans ses mains ».

Un peu plus loin, cette façon de faire, laisse supposer que les Lépréchauns extraient les saveurs gustatives et les capacités nutritives des aliments sans les toucher dans leur dimension physique. « Les êtres élémentaires ne mangent pas l’être ; ils mangent l’essence de la nourriture. La manière la plus compréhensible pour te l’expliquer serait de dire que nous « inspirons » son essence ». Quant au choix des aliments, c’est très clair : « Nous mangeons du lait, du beurre, des céréales, et tout ce qui n’est pas tué (…). L’évolution humaine se fera aussi dans cette direction ».

La manifestation

La notion de manifestation demeure le fil conducteur du livre, ce qui s’avère logique puisque cette fonction semble constituer le rôle principal des élémentaires. « Tu peux manifester presque tout ce que tu veux. C’est un pouvoir impressionnant, mais pour y arriver, tu dois améliorer ta capacité à te concentrer, tout comme nous devons aussi le faire, nous les êtres élémentaires ». Et puis, plus loin : « Les élémentaires peuvent travailler ensemble pour maintenir les mêmes pensées, et ainsi augmenter mutuellement la puissance de leurs manifestations ». Puis il fait part d’un triste constat : « Avec l’invasion des êtres humains, nous avons dû abandonner nos villes et de grandes parties de notre monde. Nous ne pouvions plus maintenir nos manifestations, vue la masse de pensées humaines. Alors nous avons perdu beaucoup de beauté et de joie dans notre royaume ».

La méthode semble facile : « Les forces de la pensée et de la volonté sont les clefs de la manifestation pour tous les êtres. Les humains existent dans une réalité plus dense que les élémentaires. C’est pour cette raison que vous devez travailler physiquement, aussi bien qu’avec la pensée, pour manifester ce que vous voulez ».

Lecture – écriture

Sachant que, dans le monde des êtres élémentaires, la communication se fait par télépathie, le plus souvent l’écriture n’est pas nécessaire. Toutefois, les savants et les guérisseurs ont parfois besoin d’y recourir. Mais il s’agit d’une écriture un peu déroutante pour un humain : « Nous posons une pensée sur la feuille et la feuille nous dit les images qui ont été pensées sur elle ». Un peu plus loin, le leprechaun ajoute : « Les humains avaient ces aptitudes en Atlantide, mais ils les ont oubliées », cependant il reconnaît que cette technique est un peu problématique lorsqu’il s’agit de noter des notions abstraites. De plus, et sans lien avec ce qui précède, je note que cette technique s’appuie sur l’imprégnation des mémoires sur les objets, phénomène bien connu des géobiologues qui, souvent, ont des difficultés pour effacer la mémoire des murs, mais il s’agit d’un autre sujet.

Les parasites énergétiques.

Un niveau vibratoire élevé est un bouclier contre ce problème : « (…) si les êtres humains fortifiaient suffisamment leur ego, aucun être élémentaire ne pourrait les atteindre. Le problème se présente quand les humains ont peur et que leur ego s’effondre. C’est ce qui permet aux gobelins de pénétrer dans l’aura de l’humain pour voler son énergie vitale ».

Je tiens à mettre en exergue l’une des révélations de ce livre qui, pour le lecteur non averti que je suis, fait l’effet d’un scoop. Depuis Perelandra, il est de notoriété publique que les êtres de la nature sont les architectes de la Création. C’est ici qu’intervient la surprise à laquelle je fais allusion : comme l’être humain fait partie de la Création, il est logique que sa constitution, sa fabrication si je puis me permettre, soit confiée à un élémentaire : « Je suis avec toi depuis ta toute première incarnation en tant qu’être humain et tu ne sais pas qui je suis, constata-t-il en colère. Je suis l’architecte qui construit ton corps à chaque vie et qui incorpore toutes les forces et les blessures acquises pendant chaque vie. Je demeure dans ton corps, veillant à ce que tout fonctionne jusqu’à ce que tu meures. Ce n’est qu’à ce moment-là, dit-il, s’arrêtant pour reprendre son souffle, que je peux me reposer avant qu’arrive le moment de ton incarnation suivante ».

Un peu plus loin, ce même élémentaire corporel ajoute : « (…) vous ne pouvez pas devenir des créateurs sans notre coopération totale. Les élémentaires corporels construisent ce que les humains imaginent. Si les humains pensent ou sentent quelque chose, c’est notre travail d’en imprimer le souvenir dans leurs cellules. Les humains décident ce que nous devons imprimer. Si vous ne maîtrisez pas vos émotions négatives telles que la colère, l’avarice, le désir, la gloutonnerie ou la peur, alors c’est cela que nous allons imprimer. Nous sommes des scribes et des architectes pour votre corps ».

(…)

« Je suis toujours là et tu peux me contacter quand tu veux (…). Tu peux me demander de reprogrammer certaines parties de ton corps qui sont en déséquilibre ».

Un peu plus loin il laisse entendre que la dénomination d’élémentaire corporel est synonyme de l’âme. Et il enchaîne en affirmant que si les humains ont une âme individuelle, les animaux ont des âmes collectives.

Pour finir, je relève un dernier passage qui sonne comme un regret : « Ce que vous visualisez se produit dans les éthers. Les humains ignorent complètement que chaque pensée qu’ils pensent laisse une trace dans les éthers. Plus la pensée est forte, plus forte est la trace qu’elle laisse. Si les humains imaginaient de l’eau pure et des forêts saines et s’ils appelaient des êtres élémentaires dans ces endroits pour qu’ils apportent leur aide, ils pourraient rendre la santé à cette planète en un rien de temps ».

Pour en savoir plus : « Un été avec les Leprechauns » de Tanis Helliwell.

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