Demander l'autorisation

3 Bonnes raisons de demander l’autorisation

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Lorsque l’on rencontre quelqu’un qui est en difficulté, quelqu’un qui souffre, quelqu’un qui est empêtré dans ses difficultés, il est courant de ressentir une envie spontanée d’aider cette personne. Mais il se trouve toujours une personne de votre entourage ou une petite voix dans votre tête qui vous dit : « As-tu demandé l’autorisation ? ».

C’est agaçant tout de même de toujours être freiné dans nos impulsions, surtout si elles sont louables, et surtout si la personne en souffrance éveille en nous un sentiment d’urgence à agir.

Alors, je le dis tout de suite. Oui, s’il y a urgence, il faut agir immédiatement et ne pas tergiverser et ne pas se poser de questions. Sinon il y a non assistance à personne en danger. Dans ce cas, il ne faut pas hésiter et agir immédiatement.

Mais il reste tous les autres cas. On aimerait bien savoir par exemple pourquoi cette personne de notre entourage continue une relation bancale qui ne peut que la rendre malheureuse, ou bien pourquoi cette autre personne s’enlise dans un comportement malsain qui lui ruine la santé à petit feu. Pour nous qui ne sommes pas impliqué, souvent la solution nous saute aux yeux, pourtant nous ne pouvons rien faire sans avoir demandé la permission. Pourquoi ?

 

Comment demander ?

Avant de répondre au pourquoi, il est bon de s’interroger sur le comment.

Les radiesthésistes, pendule en main, demandent successivement : « Puis-je ? Dois-je ? Suis-je autorisé ? ». Il faut obtenir une réponse affirmative à ces trois questions pour pouvoir continuer. Sinon, on peut toujours essayer d’obtenir des compléments de réponse.

Mais si on n’a pas un pendule sous la main (ou dans la main plutôt) on peut se débrouiller autrement. Il appartient à chacun de trouver sa façon de faire. Personnellement, ma méthode, pour aussi étonnant que cela puisse paraître, est inspirée du rugby. Quand l’essai est transformé, l’arbitre lève son drapeau bien haut. Si c’est loupé, le drapeau reste en bas. De même, lorsque je demande si je suis autorisé à faire quelque chose, ou si j’ai une question à poser qui amène une réponse par oui ou par non, je visualise un petit bonhomme qui, drapeau en main, me répond oui, non ou peut-être. Car c’est l’avantage de cette méthode qui permet une réponse très nuancée qui va du non au oui en passant par le plutôt non, peut-être, plutôt oui ou oui franc avec une graduation qui s’étend potentiellement sur 180°.

 

A qui demander ?

Demander, la démarche est louable. Mais demander à qui ? Quand on pose la question, qui répond ?

La réponse est à la fois fumeuse et précise. On peut considérer que l’Univers est ordonné, qu’il répond à une logique qui nous dépasse et que, en conséquence, lorsque nous lui posons telle ou telle question, il est en mesure de nous donner la réponse la plus pertinente.

Mais, pour peu que l’on ait fait quelques pas sur le chemin spirituel, on peut demander à nos guides. Pourquoi « nos » guides et pas « notre » guide ? Cette question mériterait un long exposé dans lequel je me lancerai peut-être un jour. Quoi qu’il en soit, on peut considérer que la question s’adresse à quelqu’un qui en sait plus sur nous que nous et qui de la position élevée qu’il occupe a une bien meilleure vue sur les tenants et les aboutissants dans lesquels les gens que nous côtoyons et nous-mêmes nous débattons.

 

Les trois bonnes raisons.

La première est que, souvent, nous n’avons pas besoin de savoir. C’est cette curiosité qui nous pousse à nous mêler de ce qui ne nous regarde pas ! Nous mêler de la vie des gens ne peut être toléré que si cela permet de faire avancer le schmilblick, sinon nous n’avons pas besoin de savoir. Savoir que untel couche avec une telle ne nous regarde pas, c’est leur problème ou leur grand bonheur, c’est selon. Par contre si cette information nous est nécessaire pour intervenir avec tact dans une situation qui nécessite aide et soutien, notre guide saura nous distiller le degré d’information juste suffisant.

 

La deuxième raison relève de l’intention. L’information que nous demandons ou la permission d’agir que nous sollicitons ne peut être accordée que si notre intention est louable et est motivée par un souci d’aide, de soutien et de rétablissement de l’harmonie. Si vous agissez pour juger, pour vous moquer, pour vous délecter du malheur des autres, vous pouvez passer votre chemin. Les guides vous feront savoir qu’ils sont occupés ailleurs et qu’ils ont mieux à faire que répondre à vos préoccupations malsaines.

 

La troisième raison enfin est très subtile et ne peut être connue de nous. Quand vous voyez quelqu’un en train de galérer, vous avez envie de lui tendre la main pour l’aider. Mais ces difficultés que traverse cette personne, à quoi sont-elles dues ? Il convient de se rappeler que nous avons tous un chemin de vie jalonné d’expériences que nous devons traverser ou affronter pour réaliser notre évolution personnelle. Et, d’ailleurs, chacun de nous a des expériences différentes à réaliser. Pour peu que l’on ait acquis un certain savoir-faire, il est tentant de faire en sorte que la personne évite ce vécu difficile qui l’attend. Mais il s’agit d’une grave erreur. Parce que la personne va être privée du vécu si difficile soit-il qui lui aurait permis d’évoluer. Et parce que le praticien va charger son karma personnel en raison du fait qu’il a empêché la personne d’évoluer.

C’est pourquoi il est important de demander l’autorisation avant de faire quoi que ce soit.

Cela dit, s’il s’avère que la difficulté est d’ordre karmique, il est toujours possible d’aider la personne à travailler sur son karma.

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