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Maître Reïki malgré moi

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Dès l’introduction le ton est donné : « Ce livre est destiné aux praticiens Reïki de niveau professionnel qui songent à créer une activité Reïki indépendante ou qui s’y sentent prêts ». Dans cet ouvrage intitulé « Maître Reïki malgré moi », Deb Karpek raconte sa propre expérience, elle met au service du lecteur les vicissitudes de son parcours qui lui ont permis de développer et de vivre de son art en créant sa propre activité de Reïki professionnelle.

Comme beaucoup, elle a essuyé durant la première partie de sa vie les critiques et le manque de soutien de son entourage qui cisaillait toutes ses initiatives. Mais elle n’a pas baissé les bras et elle a continué à avancer en se référant à sa devise « Avance, même si tu as peur ! ».

Le ton est dynamique et très stimulant : « Croyez-moi. La seule différence entre ceux qui réussissent et ceux qui ne réussissent pas, c’est que ceux qui réussissent en prennent le risque et qu’ils agissent. C’est vraiment aussi simple que cela ».

Bien évidemment Deb Karpek fait une présentation du Reïki. Sa façon d’aborder le sujet est originale. Je relève quelques phrases clé : « Ce qui est beau, avec le Reïki, c’est qu’il vous apporte ce dont vous avez besoin au moment où vous en avez besoin ». Ou bien encore : « Le Reïki est notre GPS personnel – il nous ramène toujours à la personne que nous sommes réellement. Il nous rend à nous-même ». Ces quelques mots, mais également toute la présentation qu’elle fait du sujet et son enthousiasme donnent réellement envie d’apprendre le Reïki et de le pratiquer : « Définissez votre but puis retroussez-vous les manches. Lâchez vos doutes et faites confiance au processus. Continuez à avancer ».

Le chapitre suivant permet à Deb Karpek de raconter comment, malgré ses réticences, elle a été amenée à apprendre le premier niveau, puis le deuxième et les suivants alors que, à chaque étape, elle se croyait arrivée mais pourtant elle se sentait intérieurement incitée à continuer. Elle expose en détail les étapes de sa reconversion qui l’ont vue donner sa démission dans l’entreprise dans laquelle elle travaillait avant de développer une activité professionnelle de praticienne Reïki puis de Maître Reïki enseignante. Tout cela serait banal si je ne soulignai que lorsque des décisions importantes et impactantes s’avèrent nécessaires une voix lui dicte la voie à suivre.

La deuxième partie est consacrée à l’exposé de conseils judicieux à l’intention de toute personne qui souhaite développer une activité de Reïki. Mais il s’avère que les conseils peuvent tout aussi bien s’appliquer à toute autre entreprise.

Après avoir rappelé que le bon sens incite à pratiquer le Reïki, elle rappelle la nécessité de ne pas se disperser : « J’ai fait un peu de tout pendant un temps puis, peu à peu, mon attention a cessé de se disperser et j’ai été attirée par le Reïki. Il m’a appelée et je l’ai entendu. Toutes les autres méthodes ou approches sont devenues des outils qui m’ont aidée à améliorer ma pratique du Reïki, le Reïki étant mon objectif principal ».

Deb Karpek est très bavarde et ses bons conseils sont dilués dans le récit de bon nombre d’anecdotes (plaisantes à lire par ailleurs). Je relève que sa réussite s’est appuyée sur une part de prise de risque, une pratique quotidienne de la méditation et sur une mise en œuvre du Reïki au service de ses ambitions car « La beauté du Reïki c’est que vous pouvez vous en servir pour qu’il vous aide à créer et à développer votre activité. C’est gagnant / gagnant ! Vous récoltez ce que vous avez semé et ce en quoi vous croyez. Alors soyez attentifs à vos pensées !

Car oui, les affirmations positives fonctionnent. La confiance fonctionne. Les tableaux de visualisation fonctionnent. Mais vous devez travailler. Faites-le ».

La suite de l’ouvrage est consacrée à la problématique liée au métier, puis à l’aspect commercial et au marketing. Les sujets abordés sont pertinents et les questions posées sont judicieuses Et, ainsi que je le mentionnai plus haut, les réflexions de Deb Karpek peuvent être utilisées avec profit pour toute création d’entreprise.

Au passage, je relève que, en plus de l’aspect purement concret et pratique de son entreprise, Deb Karpek utilise toutes les cordes dont est équipé son arc. Par exemple la communication avec les guides. « Si vous le pouvez, essayez de déterminer comment vous, vous recevez les messages de vos guides. Tout le monde ne les entend pas. On peut accéder à ces informations de très nombreuses manières et chacun le fait à sa propre façon.

(…).

Les messages que je reçois, pour ma part, résonnent comme ma propre voix, comme les pensées dans ma tête. Ce qui est difficile pour moi, c’est de savoir quelle est ma voix et quelle est celle de mon guide ».

Elle ajoute que, pour réaliser son but de créer une entreprisse dynamique et prospère, elle s’est aidée d’un tableau de visualisation ainsi que des affirmations positives.

Parmi les questionnements non conventionnels qu’elle aborde je relève encore celui-ci : Si je crée mon entreprise, pourquoi les clients viendraient-ils spécialement vers moi ? La question est légitime et tout un chacun, dans un éclair de lucidité, est susceptible de se la poser. Voici la réponse qu’elle propose : « Je suis convaincue que les personnes qui viennent à nous sont destinées à travailler avec nous. Elles sont attirées par notre vibration. Si deux praticiens travaillent côte à côte, chacun d’eux attirera des personnes différentes ». Un peu plus loin elle dit en substance que, lorsque le travail à réaliser ensemble est effectué, la personne s’en va. Tout simplement.

Deb Karpek avoue que, pour créer son entreprise, elle s’est passée de business plan. Par contre la visualisation a joué un rôle important dans le développement de son activité. Le passage suivant est très pertinent car il souligne que la visualisation ne suffit pas. Il faut la combiner avec le ressenti : « Je suis une grande adepte de la visualisation créative. J’ai donc créé un tableau de visualisation lorsque j’ai créé mon entreprise. J’ai « vu » ce que je désirais puis j’ai découpé des images qui représentaient ces « visions » et je les ai accrochées à mon tableau. Je me suis ensuite assise avec mon agenda, je lui ai donné du Reïki et j’ai médité. J’ai « ressenti » à quoi ressemblerait le fait d’avoir une activité prospère. Et finalement, cela a porté ses fruits.

J’ai créé un très grand tableau de visualisation pour y inclure non seulement ma pratique Reïki, mais aussi mes buts dans la vie (…) ».

Un peu plus loin elle explique comment, pour atteindre son but, elle a combiné le Reïki et les affirmations positives : « Tous les jours, pendant mon trajet en voiture pour aller travailler, j’employais le symbole de Reïki à distance (HSZSN) et je demandais au Reïki ce que je voulais pour ma pratique professionnelle. Une de mes toutes premières affirmations ressemblait à ceci : Ma pratique de Reïki est florissante. Je reçois 11 clients par semaine. Je travaille dans un endroit sain, propre et financièrement abordable, avec des collègues bienveillants et respectueux. Je gagne ma vie avec abondance en faisant ce que j’aime ».

Par ailleurs, elle insiste sur le fait de pratiquer une activité qui nous plaît et qui nous convient. Ce qui débouche sur la nécessité de se faire confiance et de ne pas tenir compte de l’avis de tous ces gens bien intentionnés qui nous veulent du bien. « Faites confiance à votre instinct et à vos guides. Les personnes qui vous entourent ont les meilleures intentions du monde, bien sûr, et vous pouvez écouter leurs conseils mais s’ils ne résonnent pas en vous, ne les suivez pas. Vous saurez quoi faire. Ne laissez pas les valeurs des autres et leurs attentes déterminer les vôtres ».

Et bien sûr, au passage, elle indique comment agit le Reïki (et tous les soins d’ailleurs) : « Point très important : nous sommes nos propres guérisseurs. La personne sur qui vous pratiquez est en train de travailler à sa propre guérison. Vous êtes un canal, un instrument. Vous mettez à sa disposition un espace sacré et vous l’aidez en facilitant sa propre guérison. Ce n’est pas vous qui la guérissez ». Et puis, un peu plus loin : « Souvenez-vous : le Reïki nous donne ce dont nous avons besoin au moment où nous en avons besoin. Ayez confiance, il sait ce qu’il fait. Ce n’est pas vous qui dirigez la séance ». Ou bien encore : « Je leur (aux clients) suggère cette affirmation, qui m’est personnelle, car tout le monde ne sait pas ce qu’est une intention ou bien n’en a pas à l’esprit : « Je veux et je suis prêt à me défaire des choses qui ne me servent plus afin de pouvoir accueillir celles qui me servent ». Je pense que c’est là réellement l’essence du Reïki ; il nous libère des énergies qui ne nous servent plus et nous permet d’accueillir plus de lumière en nous ».

Comme il s’agit d’une activité commerciale en relation avec le public, elle avoue que bien évidemment, à ses débuts, elle a été animée par le désir de se faire aimer de tous ses clients avant d’effectuer une prise de conscience : on ne peut pas plaire à tout le monde. Dans le même ordre d’idée, elle mentionne que certains clients ont fait l’amalgame entre les bienfaits du Reïki et sa personne propre, inconscients du fait qu’elle n’est qu’un vecteur. Chez certaines personnes cette confusion a généré des comportements pour le moins « collants ». « On se sent tellement bien après une séance de Reïki ou un cours que l’on est tenté de croire que ce bien-être provient du praticien ou de l’enseignant. Et comme nous voulons que ce bien-être perdure, nous désirons rester auprès de cette personne ».

La dernière partie de l’ouvrage aborde les problématiques liées à l’enseignement. Ici il s’agit de l’enseignement du Reïki mais les questions soulevées pourraient tout aussi bien concerner n’importe quel autre sujet. Par exemple, Deb Karpek explique que vouloir répondre à toutes les questions met le formateur dans un profond état de stress. Il faut avoir le courage de répondre « je ne sais pas ». Et dans certains cas, même si l’on connaît la réponse, la pédagogie peut nous inciter à orienter l’élève afin qu’il découvre la réponse lui-même.

Elle indique également à quel point il est important de se mettre à l’écoute du groupe et de suivre le rythme qui lui convient.

Et elle rappelle que, en donnant un cours, le formateur se forme lui-même : « Le plus bel objectif pour les maîtres Reïki est de devenir celui qu’ils aimeraient avoir comme enseignant ».

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